Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco-CSN (STTT-CSN) a conclu une entente de principe avec l'employeur, mercredi après-midi.

Les 330 chauffeurs d'autobus en grève de Transco Montréal seront donc de retour au travail dès jeudi matin.

Un communiqué de presse a été publié en début de soirée, mercredi, par la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Les syndiqués mettent ainsi fin à «tout moyen de pression» jusqu'à ce que le nouveau contrat de travail soit présenté aux membres en assemblée générale.

Les 330 chauffeurs sont responsables d'environ 300 parcours de transport scolaire dans la région de Montréal.

Ils ne sont pas rentrés au travail, mardi et mercredi, alors qu'ils ont exercé leur droit de grève.

Environ 15 000 écoliers ont donc été privés de transport par autobus durant deux jours à Montréal.

Les élèves des commissions scolaires Lester B. Pearson (55 parcours), Marguerite-Bourgeoys (82 parcours), English Montreal (88 parcours), de Montréal (59 parcours) et le collège privé Sainte-Anne (18 parcours) ont été touchés par ces moyens de pression.

Mardi, la présidente du Syndicat des travailleurs de Transco, Carole Laplante, avait indiqué à La Presse canadienne que les négociations avec le transporteur privé étaient au point mort.

Les points en litige portaient alors sur les salaires et la durée du contrat de travail. Le syndicat réclamait des augmentations salariales de deux pour cent par année pour un contrat de travail de trois ans.

De l'autre côté, l'employeur aurait demandé au syndicat d'accepter un gel des salaires pour les deux premières années.

En assemblée générale, le 23 janvier, les membres avaient rejeté l'offre patronale dans une proportion de 98 pour cent à l'issue d'un vote secret.