En cette période de grand froid, des mesures spéciales sont mises en place pour venir en aide aux personnes itinérantes de Montréal.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, la Ville de Montréal et les organisations communautaires se mobilisent afin coordonner leurs actions.

Ainsi, on veut s'assurer que l'hébergement d'urgence soit suffisant pour répondre à la demande quotidienne qui augmente en hiver. Des services complémentaires sont également créés pour les personnes qui n'utilisent pas ces ressources.

La Ville investit près de 800 000 $ pour ces mesures hivernales, qui permettent l'embauche d'une vingtaine d'intervenants dans six ressources d'hébergement, l'ouverture d'une halte-chaleur et le déploiement d'un service de navettes.

La présidente-directrice générale du CIUSSS, Sonia Bélanger, estime qu'il faut tout mettre en oeuvre pour s'assurer que non seulement les personnes les plus vulnérables aient un endroit où se loger par période de grand froid, mais qu'elles aient aussi accès à un éventail de ressources.

Pour l'hiver 2017-2018, Montréal dispose de 925 places d'hébergement d'urgence pour accueillir les hommes, les femmes et les jeunes en situation d'itinérance.

Pour les hommes, ce sont 740 places d'hébergement d'urgence rendues disponibles grâce à la collaboration de la Maison du Père, de la Mission Bon Accueil, de la Mission Old Brewery, de Projets autochtones du Québec et du CAP St-Barnabé.

Concernant l'hébergement d'urgence destiné aux femmes, près de 110 places sont réparties entre le Pavillon Patricia Mackenzie, La Rue des femmes, le Chaînon, Projets autochtones du Québec, Passages, le CAP St-Barnabé, L'Abri d'espoir de l'Armée du Salut et la Maison Marguerite.

Pour les jeunes, 65 places d'hébergement d'urgence sont offertes au Refuge des jeunes de Montréal, au Bunker de l'organisme Dans la rue et à En Marge 12-17.

Par ailleurs, le Centre de répit et de dégrisement peut recevoir 12 hommes et femmes en situation d'itinérance, exclus des refuges, des ressources d'hébergement ou en situation de crise.