Encore sous le coup de l'élection de dimanche, Denis Coderre a estimé que son administration avait profondément marqué l'histoire de Montréal malgré le fait qu'elle n'aura été en place que quatre ans. Estimant que la métropole devait poursuivre sur sa lancée, il s'est engagé à aider la nouvelle mairesse Valérie Plante.

«Nous avons marqué l'histoire de Montréal ces quatre dernières années. Peu importe le résultat de l'élection, vous pouvez être fiers de ce que nous avons accompli», a dit Denis Coderre à son entourage qui se réunissait publiquement ce matin pour la dernière fois.

Le maire sortant, dont le mandat prend officiellement fin le 16 novembre, à l'assermentation des nouveaux élus, s'est dit prêt à aider sa successeure. «Le 44e maire sera là pour aider la 45e mairesse. Montréal mérite qu'on puisse s'entraider», a-t-il dit. Il appelle d'ailleurs les membres de son parti qui ont été élus dimanche «à faire partie de la solution».

Dans son mot de départ, Denis Coderre a salué les membres de son administration, notamment le directeur général Alain Marcoux, ainsi que son bras droit depuis quatre ans, Pierre Desrochers, pour leur apport. «Un maire seul ne peut rien faire, c'est en équipe qu'on peut réaliser des choses», a dit le maire sortant.

Denis Coderre doit rencontrer la presse à 11 h ce matin pour la première fois depuis les élections de dimanche.

«C'est énorme ce que nous avons accompli ces quatre dernières années», a dit Pierre Desrochers, la voix teintée par l'émotion. L'homme, qui avait décidé de lui-même de quitter la vie politique avant l'élection, s'est dit tout de même peiné par les résultats de dimanche,  alors que la majorité des gens autour de la table ont été défaits.

À ses côtés se trouvait d'ailleurs Harout Chitilian, qui devait lui succéder à la présidence du comité exécutif si l'administration Coderre avait été reportée au pouvoir. Non seulement cela n'est pas le cas, l'homme de 37 ans a été défait dimanche et ne siègera plus à l'hôtel de ville.

Pierre Desrochers a souhaité bonne chance à Valérie Plante. «Montréal est sur une lancée et il ne faut pas perdre notre élan.»