En réaction à la série de controverses et d'allégations de malversations qui ébranlent son organisation depuis plusieurs mois, le directeur du SPVM Philippe Pichet a présenté ce matin son plan d'action qui vise à changer complètement la culture de l'organisation d'ici les cinq à dix prochaines années.

« Le paquebot, on va le virer, c'est sûr », a assuré le directeur en réponse aux questions des journalistes, peu avant sa présentation à la Commission de la sécurité publique de Montréal.


Le Plan d'action pour rassurer et améliorer le lien de confiance des citoyens envers le SPVM évoque une série de facteurs qui ont mené à la crise actuelle. Un climat de travail tendu en raison de négociations syndicales qui piétinent, l'octroi de bonis aux cadres, un roulement élevé du personnel et des guerres de clans internes.


Il prévoit une quarantaine de mesures dont l'embauche d'un expert externe en éthique, une refonte de la gestion des enquêtes internes, une révision de code de discipline et de réorganisation dans l'organigramme.


Plusieurs mesures, dont certaines ont déjà commencé à être implantées, visent à mettre fin aux rivalités et guerres de clans, que ce soit entre la gendarmerie et les enquêtes, ou entre les sous-groupes d'enquêteurs.


« Moi je ne suis pas dans un clan A ou un clan B. On ne veut pas de PME ou de filiales au sein du service de police », affirme le directeur.


Plus de détails à venir.