La vice-présidente du comité exécutif de Montréal, Anie Samson, a rappelé mardi après-midi que la Commission de la sécurité publique qu'elle préside ne s'immiscera pas dans l'enquête présentement en cours concernant le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

À la sortie de la réunion régulière de la Commission de la sécurité publique, Mme Samson a souligné que bien que les allégations contre le SPVM soient troublantes, la politique «garde ses distances». «On attend les résultats de l'enquête avec beaucoup d'impatience», a indiqué Anie Samson.

Cette dernière a qualifié de «ridicule» une demande de mise sous tutelle du corps de police alors qu'il y a «du ménage qui est en train de se faire à l'interne». «Ce n'est qu'une minorité qui entache la crédibilité du SPVM», a rappelé Mme Samson

Selon elle, le SPVM doit revoir sa culture d'enquête et ne pas hésiter à pénaliser ceux  «qui ont oublié leur serment d'allégeance» et qui n'ont pas respecté la loi.

La crise du SPVM n'était pas à l'ordre du jour de la Commission de la sécurité publique. Seule une mise au point à la fin de la rencontre des élus a été faite.  

Rappelons que le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a déclenché une enquête administrative sur le SPVM  devant une multiplication de dossiers problématiques dont certains de nature criminelle. Entre temps, le chef de police, Philippe Pichet, doit présenter un plan d'action afin d'assurer l'intégrité du SPVM.