Le service sur la ligne orange du métro de Montréal connaît d'importantes interruptions depuis 16h, samedi, et ne pourrait être rétabli que demain.

Le service a d'abord été interrompu depuis 16h entre les stations Lionel-Groulx et Côte-Vertu, avant de concerner seulement le segment entre Plamondon et Côte-Vertu, quelques heures plus tard.

L'interruption de service a été causée par un problème d'équipement, en fin d'après-midi. Un train Azur a connu un problème avec un pneu qui, lors de son passage, a endommagé les voies. 

« Nous avons des employés qui s'affairent à réparer les bris pour rétablir le service, mais selon la rapidité des travaux, il y a une possibilité que ce ne soit pas possible ce soir », a expliqué Amélie Régis, porte-parole de la STM. 

En attendant, des autobus assurent le transport entre les stations inaccessibles en métro. La STM confirme avoir tenu compte du match du Canadien disputé, ce soir, au Centre Bell, et qui augmente da façon significative le trafic sur la ligne orange. 

« Nous avons planifié le service de navettes de bus en sachant qu'il y avait un match de hockey. Une quinzaine de bus circulent entre les stations », a assuré Mme Régis. 

Métro saturé

Craig Sauvé, conseiller municipal et porte-parole de Projet Montréal en matière de transport, s'est lui-même retrouvé coincé sur la ligne orange, en fin d'après-midi, samedi.

« J'ai pris le métro et, comme c'est toujours le cas sur la ligne orange, c'était plein à craquer dans les wagons. À Lionel-Groulx, où on nous faisait débarquer, il y avait une masse de gens et beaucoup de confusion », a-t-il rapporté.

Le conseiller perçoit cet événement comme une preuve supplémentaire qu'il y a « clairement des problèmes avec le transport en commun à Montréal » et il déplore que sa motion demandant plus de transparence sur l'origine de ces problèmes n'ait pas été adoptée lors du dernier conseil municipal.

« J'ai proposé que la STM fasse un rapport au conseil municipal détaillant tous les problèmes de ralentissement et d'arrêt de service. On voulait de la transparence, décrit-il. On voulait aussi que la STM dépose un plan de résilience de métro à court terme. L'administration Coderre a voté contre. Je pensais pourtant que c'était assez simple. »