La conseillère municipale Valérie Plante a demandé hier que le code d'éthique des élus de l'hôtel de ville de Montréal soit renforcé afin de réprimander les paroles, gestes et comportements déplacés de nature sexuelle.

Mme Plante, qui est aussi candidate à la direction de Projet Montréal, a cité le cas d'Alice Paquet, cette jeune femme qui affirme avoir été agressée sexuellement par le député libéral Gerry Sklavounos.

« Ce témoignage est la preuve qu'il règne dans notre société une culture banalisant les gestes et les paroles qui mènent à la dégradation des femmes et, ultimement, à justifier, tolérer et excuser la violence sexuelle », a-t-elle déclaré.

« Dès qu'on sort du cadre légaliste, les comportements dégradants sont rarement réprimandés. Il faut l'avouer, cette impunité est encore plus grande chez les élus puisqu'ils possèdent un statut particulier. Ils n'ont pas d'employeur formel qui peut les congédier et les politiques de la Ville de Montréal ont souvent des trous. » Le maire Coderre s'est dit ouvert à modifier le code d'éthique des élus en ce sens.