La qualité de l'air que les Montréalais respirent s'est améliorée en 2015. Le Réseau de surveillance de la qualité de l'air a recensé 64 jours de mauvaise qualité de l'air, dont seulement 7 jours de smog.

Le nombre de jours de smog est en diminution constante depuis 2010. «L'analyse des résultats obtenus depuis 2010 démontre que, bon an mal an, le nombre de jours de smog est à la baisse, ce qui est une bonne nouvelle. » Le document ne détaille toutefois pas à quoi cette baisse est attribuable.

Les épisodes de smog se sont concentrés en janvier et février 2015, alors que le mercure était descendu de beaucoup sous les normales de saison.

Les feux d'artifice ont provoqué quatre jours de mauvaise qualité de l'air alors qu'ils ont contribué à libérer des particules fines.

Une journée de mauvaise qualité de l'Air est décrétée quand les concentrations de particules fines dépassent les 35 microgrammes par mètres cubes pendant trois heures pour une station. Encore cette année, la proximité d'une pizzéria utilisant un four à bois près d'une station d'échantillonnage explique une importante partie des résultats. Pas moins de 34 jours sont attribuables à ce seul four.

Ce bilan sur la qualité de l'air est diffusé alors que Montréal réfléchit à des mesures à mettre en place pour encourager le transport en commun les jours de smog. Le maire Coderre a rencontré le président de la STM pour discuter de solutions, une annonce devant avoir lieu sous peu. Paris, en France, a instauré la gratuité du transport en commun les jours de smog. Plus près de nous, Laval réduit ses prix à 1$ par passage lors de ces épisodes de pollution.