Même s'il n'est plus actif depuis plus près de deux ans à l'hôtel de ville, le parti de l'ex-maire Gérald Tremblay, Union Montréal, demeure malgré tout celui avec les coffres les mieux garnis dans la métropole. La formation politique dispose toujours de 166 000$ en banque.

La Ville de Montréal a rendu publics ce matin les états financiers de tous les partis politiques officiellement enregistrés auprès du Directeur général des élections. Même si Union Montréal n'est plus active sur la scène municipale depuis le printemps 2013, la formation de l'ex-maire Tremblay demeure tout de même celle disposant le plus d'argent. Le rapport d'Union Montréal indique qu'il peut compter sur 166 500$ en trésorerie et que certains débiteurs lui doivent pour 14 000$.

En comparaison, Équipe Coderre affiche une dette totale de 380 000$. Coalition Montréal présente pour sa part un solde négatif d'un peu plus de 300 000$. À l'inverse, Projet Montréal a rayé sa mince dette héritée du dernier scrutin et dispose de 37 000$ dans ses coffres.

Union Montréal s'est longtemps battu devant les tribunaux pour conserver le droit d'exister, principalement afin de répondre aux conclusions de la Commission Charbonneau. Le Directeur général des élections avait ordonné la dissolution du parti en 2013 estimant qu'elle ne répondait plus aux critères minimaux pour exister, mais un jugement a infirmé cette décision.

Même s'ils demeurent les plus garnis, les coffres d'Union Montréal ont considérablement fondu depuis deux ans. À la fin de 2012, le parti disposait d'un peu plus de 460 000$ en banque. L'année 2013 a été toutefois très difficile financièrement. La formation n'a ainsi récolté aucun don. L'essentiel des revenus est provenu des fonds versés par la Ville de Montréal auquel le parti avait droit en vertu des résultats électoraux de 2009, soit 155 000$. Ses dépenses ont toutefois été de 571 000$, ce qui a provoqué un important déficit en 2013, grugeant la majeure partie de ses économies.