Des centaines de lesbiennes ont marché dans le centre-ville de Montréal, samedi soir, pour célébrer leur identité, mais aussi pour dénoncer la lesbophobie dont elles se disent encore victimes aujourd'hui.

Cette troisième Marche des lesbiennes avait également pour objectif de dénoncer les politiques d'austérité économique qui les affectent quotidiennement, et qui les appauvrissent en tant que femmes.

Les deux premières marches s'étaient tenues en appui à la grève étudiante en 2012, puis au mouvement Idle No More en 2013.

Les participantes voulaient également dénoncer les agressions contre les lesbiennes, dont une attaque vécue par deux organisatrices de la marche en novembre, à Montréal.

La marche comprenait d'ailleurs un «kiss-in» à l'intersection du boulevard de Maisonneuve et de la rue Saint-Denis, lieu où l'agression s'est produite l'automne dernier.

La marche était appuyée par plusieurs organisations, dont la Fédération des femmes du Québec. Selon la FFQ, il faut éliminer la discrimination à l'endroit des mères lesbiennes, et plus largement, il faut lutter contre toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou le genre.