La banque alimentaire Moisson Montréal n'a toujours pas atteint son objectif d'amasser 200 000 dollars dans le cadre de «La grande récolte pour les enfants», une collecte de fonds qui se tient dans le temps de Pâques afin de soutenir près de 20 000 enfants de 0 à 5 ans qui vivent des situations de carences.

Alors qu'une centaine de bénévoles se réunissaient aujourd'hui au centre de tri de l'organisme, un peu plus de 150 000 dollars avaient été récoltés. Même si l'objectif n'est toutefois pas atteint, ce montant demeure plus élevé qu'à la dernière édition de la collecte, où 100 000 dollars avaient été amassés. 

«Il faudra faire un décompte final à la fin du week-end, car on me signale que des gens continuent de donner à gauche et à droite. Aujourd'hui, nous avons accueilli nos bénévoles au centre de tri qui ont préparé 1000 sacs d'urgences, qui seront distribués à nos organismes partenaires», a expliqué le directeur de Moisson Montréal, Dany Michaud. 

Des politiciens de la scène fédérale et provinciale étaient présents à l'événement, ainsi que le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a dit vouloir développer des politiques sociales et établir des partenariats avec des organismes communautaires pour lutter contre la pauvreté dans la métropole.

«Il est inacceptable que des enfants ne mangent pas à leur faim, aujourd'hui, dans une ville comme Montréal. En tant que maire, je suis pour la création de richesse, mais pour le partage également. Il faut des organismes comme Moisson Montréal qui combattent la faim, mais aussi des politiques qui établissent des partenariats avec des obligations de résultat», a dit M. Coderre, citant entre autres les initiatives faites pour l'enjeu de l'itinérance.

Cette année marque le troisième anniversaire de «La grande récolte pour les enfants», «qui reviendra l'an prochain avec un objectif d'au moins 200 000 dollars à nouveau», a promis Dany Michaud. 

Cette deuxième grande collecte de fonds annuelle de Moisson Montréal repose entre autres sur l'idée de demander aux parents d'acheter un coco de Pâques de moins à leurs enfants chaque année, afin d'investir ce montant pour les bambins qui vivent dans la pauvreté.