«Avec la hausse des coûts d'exploitation (carburants, salaires, etc.) et la stagnation des montants reçus de la part du gouvernement du Québec, le maintien des services actuels est loin d'être assuré, ce qui représente une véritable urgence.»

«La non-indexation des sommes reçues depuis 2011 et le report de la Politique québécoise de mobilité durable (PQMD) sont de très mauvaises nouvelles pour les sociétés de transport en commun et pour les usagers, qui espèrent la mise en place de mesures qui permettront de poursuivre ce qui a été amorcé.»

«Le manque de financement chronique, associé entre autres au report de la PQMD, a un impact majeur sur le maintien des actifs et des conséquences immédiates sur le transport adapté. Il ne faut pas attendre de voir survenir une interruption majeure du service ou de constater que les usagers l'abandonnent graduellement parce qu'il ne répond plus à leurs besoins (fiabilité, rapidité, etc.).»

«Le transport en commun a déjà été mis à contribution lors des récents problèmes survenus au pont Champlain, à Montréal, de même que ceux survenus au pont Dubuc, dans la région du Saguenay, où des autobus supplémentaires ont été utilisés pour pallier une situation de crise. Il ne faut pas attendre que le transport en commun soit lui aussi en panne avant d'intervenir.»

- Extraits du mémoire de l'Association du transport urbain du Québec, qui regroupe les neuf plus grandes sociétés de transport collectif, dans le cadre des consultations prébudgétaires.