Un regroupement d'organismes de défense des droits des locataires dénonce les hausses de loyer qu'il juge abusives et réclame la mise sur pied d'un registre des loyers.

Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) note que la plupart des augmentations de loyer dépassent largement les suggestions de la Régie du logement du Québec.

Ainsi, la Régie proposait en vertu de ses grilles de calcul une augmentation de 0,9 pour cent en 2013 pour un logement non chauffé ou chauffé à l'électricité. Les données recueillies par le Regroupement démontrent que la moyenne des augmentations imposées aux locataires se situait plutôt à 3,7 pour cent.

Selon le Regroupement, la hausse demandée était supérieure à la suggestion dans huit cas sur dix.

L'organisme estime qu'un véritable contrôle des loyers ne peut être appliqué qu'avec un registre public des loyers. Il rappelle que le Parti québécois s'est déjà montré favorable à cette initative et entend donc mener une campagne pour freiner ces augmentations au cours de laquelle on prévoit rappeler aux députés péquistes leur position à ce sujet.