Plutôt que la mise en place du tramway, jugé trop coûteux, la candidate à la mairie de Montréal Mélanie Joly promet l'ajout de 130 km de service rapide par bus qui quadrillerait la métropole.

Sur son site internet melaniejoly.ca, mis en ligne cet après-midi sans tambour ni trompette, elle annonce en outre une «véritable révolution» au chapitre de la transparence en rendant publiques toutes les données détenues par la Ville et ses arrondissements. En favorisant l'accès à la propriété et l'amélioration de la qualité de vie, elle affirme pouvoir retenir 30 000 familles dans un premier mandat, «qui autrement quitteraient la ville et s'installeraient en banlieue».

Pour lutter contre la corruption et la collusion, la jeune avocate de 34 ans promet en outre l'amnistie pour les entreprises qui acceptent «de changer leurs pratiques et de dédommager les Montréalais pour les actes de collusion et corruption passés».

Huit fois moins cher

Ces quatre promesses font partie d'un programme plus large de 10 «actions» qui seront annoncées dans les prochaines semaines. «J'ai réuni une équipe de personnes intègres, compétentes, motivées, et ensemble on a bâti un plan de match pour transformer Montréal», explique-t-elle dans une courte vidéo de présentation. Elle promet dix actions «très concrètes qui répondent aux problèmes des Montréalais.»

En ce qui concerne sa préférence pour le service rapide par bus, elle l'explique par son coût minime de 4,8 millions $ le kilomètre, «soit 8 fois moins cher qu'un kilomètre de tramway et 40 fois moins cher qu'un kilomètre de métro».