Si elle reconnaît que plusieurs de ses conseillers réfléchissent à leur avenir, la chef de Vision Montréal, Louise Harel, assure avoir leur pleine confiance.

«Réfléchir, ce n'est pas être divisé, a soutenu Mme Harel en marge d'un point de presse. J'ai reçu l'appui de mon équipe. Cette confiance, je la ressens de tous les membres de Vision Montréal.»

L'ex-chef de l'opposition, maintenant à la tête du groupe majoritaire au conseil municipal avec la disparition d'Union Montréal, réagissait à la manchette du quotidien Le Devoir ce matin. On y faisait état des tiraillements au sein de son parti fortement endetté, et des défections qui pourraient survenir dans les prochaines semaines.

Dans l'entourage de Mme Harel, on ne cache pas une certaine nervosité devant les campagnes de séduction des adversaires, Richard Bergeron et Denis Coderre. Ceux-ci ne font pas mystère de leur volonté de recruter au sein des 18 élus de Vision Montréal, dont 14 siègent au conseil municipal.

«Il faut faire très attention aux rumeurs, prévient Mme Harel. Les adversaires cherchent à diviser pour régner. Nous, on réfléchit sur le renouveau qu'on veut pour Montréal. J'ai la confiance de mon équipe qui est convaincue que je suis celle qu'il faut pour diriger Montréal.»

Les élus de Vision Montréal se réunissent ce vendredi après-midi, officiellement pour préparer le conseil municipal de la semaine prochaine. La stratégie lors de la campagne électorale figurera «assurément» à l'ordre du jour, indique une source au parti.

Le leadership de Louise Harel subira un test crucial le 1er juin prochain, lors du congrès de son parti, alors qu'on tiendra un vote de confiance.