La chasse interminable aux points d'ancrage pour le BIXI pourrait être chose du passé. En annonçant ce matin l'installation de 50 nouvelles stations, l'ajout de près de 2000 points d'ancrage et l'achat de 100 vélos, pour des investissements totaux de 2,4 millions, le maire Michael Applebaum estime avoir «entendu les fortes demandes des arrondissements, des usagers et des commerçants».

La cinquième saison, qui débutera au plus tard le 15 avril prochain, sera celle de l'expansion du réseau de BIXI, qui entrera dans sa troisième phase de développement, a-t-il expliqué en point de presse. L'ajout des points d'ancrage permettra d'atteindre un ratio d'environ deux par vélo, ce qu'on appelle «taux de foisonnement» dans le jargon. «Il sera plus facile, concrètement, de trouver un point d'ancrage», a expliqué Réal Ménard, responsable du transport au comité exécutif.

Depuis le lancement de BIXI, en 2009, on a enregistré plus de 13 millions de déplacements à Montréal. On espère que les ajouts permettront d'attirer plus de 10 000 nouveaux usagers, membres ou occasionnels, et d'augmenter les revenus d'environ 272 000$.

En 2011, la Société de vélo en libre-service, gestionnaire de BIXI, avait bouclé son année avec un déficit de 4,8 millions. On s'attend à un déficit moindre en 2012 -les états financiers seront présentés «dans quelques semaines», a précisé le porte-parole de SVLS, Michel Philbert. La vente des actifs internationaux est toujours en cours, une trentaine d'entreprises, québécoises et étrangères, privées et institutionnelles, s'étant montrées intéressées à prendre la relève.