Le maire Gérald Tremblay a fait des déclarations sous serment dans le cadre d'enquêtes policières, a indiqué aujourd'hui son cabinet, afin de préciser des affirmations effectuées jeudi.

M. Tremblay ne peut se défendre efficacement en ce moment en raison d'un serment «qu'il a donné dans le cadre d'enquêtes policières», a affirmé Martine Painchaud, son attachée de presse. Elle a précisé que le travail policier était «en cours».

«Lorsqu'il parle de serment, il fait référence à des informations qu'il a lui-même transmises aux autorités compétentes depuis qu'il est en poste», a ajouté Mme Painchaud, soulignant que son patron a déjà affirmé avoir transmis des dossiers aux autorités chaque fois qu'il y voyait des éléments suspects.

Mme Painchaud a refusé de préciser davantage ces informations, notamment quant au nombre de rencontres et à l'unité policière responsable de la rencontre.

Jeudi, lors d'un point de presse à l'hôtel de ville, M. Tremblay a affirmé à de nombreuses reprises qu'il avait des explications convaincantes à donner pour se disculper devant les nombreuses révélations effectuées chaque jour à la Commission Charbonneau. Il refuse toutefois de les exposer ailleurs que devant les commissaires.

«Je souhaite ardemment que j'aurai l'opportunité d'expliquer tout ce que nous avons fait comme administration et tout ce que j'ai fait personnellement depuis 2001, mais vous conviendrez que je ne peux pas le faire aujourd'hui», avait-il affirmé. «Quand on prend des engagements sous serment, on n'a pas le droit de trahir ce serment.»

Gérald Tremblay n'a toujours pas été convoqué devant la Commission Charbonneau.