Les opposants au projet actuel de reconstruction de l'échangeur Turcot ne baissent pas les bras, même si le ministère des Transports a annoncé son projet il y a plusieurs mois. Ils rencontreront la presse mardi pour faire le point et tenter d'obtenir davantage d'appuis à leur cause.

Une quarantaine d'élus, de représentants de groupes nationaux, régionaux et locaux, de même que des citoyens font la promotion de ce qu'ils appellent un projet d'échangeur Turcot digne du 21e siècle.

Les chefs de partis d'opposition à Montréal, Louise Harel et Richard Bergeron, seront présents, de même que le député de Québec solidaire, Amir Khadir.

En entrevue, Shannon Franssen, porte-parole de Mobilisation Turcot, a dit croire qu'il n'était pas trop tard pour améliorer le projet d'échangeur tant que la construction n'aura pas commencé.

Les opposants veulent que le projet fasse davantage de place au transport en commun, qu'on y réduise la circulation automobile, qu'il génère moins de pollution et provoque en bout de ligne moins d'expropriations.

La reconstruction de l'imposant échangeur routier doit coûter 3 milliards $ et sa mise en service est prévue en 2017, avec une fin complète des travaux en 2018.