Transports Québec n'avait pas le choix, des questions graves de sécurité l'ont forcé à réduire considérablement la circulation vers l'Ouest sur l'échangeur Turcot.

En commission parlementaire pour discuter des crédits de son ministère, le ministre responsable des Transports, Sam Hamad, a expliqué que les firmes mandatées pour faire une surveillance constante de cet ouvrage «avaient constaté des failles importantes dans la bretelle de la 720». Comme «il n'y a pas de compromis à faire», la circulation a été diminuée, selon le ministre.

«On n'a pas le choix on ne peut mettre en danger la sécurité des citoyens, c'est un cas urgent pour le ministère. Il faut renforcer la structure en place, il y a eu des fissures dans le béton et ce n'est pas de bonnes indications», affirme M. Hamad.

«On n'a pas le choix d'agir comme ça» a renchéri le ministre, rappelant que Turcot, inauguré il y a plus de 40 ans était la plaque tournante la plus importante au Québec voire au Canada avec chaque jour 300 000 auto et 15 000 camions.

Pour la députée adéquiste de Lotbinière, Sylvie Roy, «les Montréalais ne peuvent se contenter de ça. Comment a-t-on pu se rendre à un tel niveau de danger, sans rien voir... Ne peut-on pas anticiper un peu plus?».

Pour le ministre Hamad, c'est précisément grâce à la surveillance exercée qu'un drapeau jaune a pu être levé. Sans quoi on aurait pu être confronté à un bris beaucoup plus important.