Plusieurs dizaines de milliers de banlieusards ont vécu un début de semaine éprouvant dans les transports en commun, lundi matin, en raison d'une panne de courant sur le tronçon lavallois du métro et de nombreux retards sur le réseau des trains de banlieue.

Alors que le mercure plongeait à -20 degrés Celsius - la journée la plus froide à date, cet hiver - le poste de redressement qui alimente en électricité le métro de Laval est tombé en panne vers 6h40. Le service a été complètement arrêté dans les trois stations de l'île Jésus durant près de 90 minutes, le temps que les techniciens de la Société de transport de Montréal puissent réalimenter la ligne à partir d'un autre poste.

Le service a repris peu après 8h. Entretemps, des autobus de la Société de transport de Laval étaient dépêchés sur les lieux en urgence pour établir un service de navette jusqu'à la station de métro Henri-Bourassa. Mais le nombre des véhicules disponibles, en pleine heure de pointe, n'a pas suffi à répondre à une demande aussi exceptionnelle qu'imprévue.

Les usagers ont ainsi subi des retards pouvant s'étirer jusqu'à une heure d'attente sur des quais d'embarquement surpeuplés. Plus de 20 000 personnes prennent le métro dans les trois stations de Laval, chaque matin, en pointe.

Presque au même moment où le métro s'arrêtait, à Laval, les usagers du train de banlieue de Vaudreuil-Hudson, en banlieue ouest de Montréal, devaient aussi prendre leur mal en patience en raison d'un bris survenu sur la voie ferrée du Canadien Pacifique.

La perte d'une voie et la réaffectation des trains sur les voies disponibles ont entraîné des retards de 15 à 25 minutes pour tous les départs de cette ligne de train de banlieue, entre 6h40 et 7h45. Comme si ça n'allait pas assez mal, la locomotive du train numéro 112, qui part de Hudson, est aussi tombée en panne en direction de Montréal. Un autre retard de 30 minutes pour des passagers qui se sont gelés les pieds sur les quais de l'Agence métropolitaine de transport.