Les problèmes de relations de travail entre les policiers du SPVM et la Ville de Montréal n'inquiètent pas le gouvernement Charest.

Pour le ministre Robert Dutil, responsable de la Sécurité publique,  «qu'on parle de Montréal ou ailleurs les services de police actuellement sont très adéquats».

C'est une «question de sécurité publique», reconnaît-il, mais la manifestation de mercredi matin ne l'inquiète pas. «Ils doivent négocier, il y a un conflit, mais ce travail est fait par la municipalité», résume-t-il.

Il ramène à des «prétentions» les mises en garde des syndiqués qui relèvent que les coupures de budget ont forcé la réduction de 25 % du nombre des patrouilles dans Montréal-Nord.

«Entre les inquiétudes et la négociation il y a une marge. Chacun fait par de ses revendications. Les parties doivent s'asseoir ensemble», conclut M. Dutil.