De nombreux parents devront composer avec des moyens de pression de responsables de services de garde en milieu familial en début de semaine prochaine. Plusieurs de ces services ouvriront en effet leurs portes deux heures plus tard qu'à l'habitude, lundi.

C'est ce qu'ont annoncé vendredi les responsables de service de garde en milieu familial (RSG), membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (FIPEQ-CSQ).

Par voie de communiqué, les reponsables expliquent qu'elles veulent encourager le gouvernement à négocier plus sérieusement les clauses de leur première entente collective.

Les représentantes syndicales s'impatientent face à la lenteur des négociations, amorcées en février dernier. Les responsables de garderies disent travailler en moyenne 60 à 65 heures par semaine pour une rénumération inférieure au salaire minimum.

La mesure de lundi pourrait affecter près de 90 000 enfants et leurs parents.

Des 15 000 responsables de services de garde en milieu familial au Québec, 12 500 sont membres de la FIPEQ-CSQ.

Des activités de sensibilisation se tiendront également aux quatre coins du Québec. Des tracts seront distribués aux sorties de métro de Montréal et des visites de bureaux de députés sont prévues.