La bataille des citoyens contre le bruit produit par l'aéroport de Saint-Hubert, à Longueuil, s'intensifie.

Les citoyens vivant à proximité de l'aéroport dénoncent l'attitude de l'administration de l'aéroport qui n'a pris aucune mesure concrète, selon eux, pour éliminer le bruit. Il y a trois mois, la direction de la Santé publique de la Montérégie avait déterminé que le bruit représentait «un danger pour la santé des citoyens».

Les résidants du secteur ont manifesté, samedi matin, devant la tour de contrôle de NAV-Canada, propriétaire des installations, ainsi que devant les quatre écoles de pilotage abritées par l'aéroport. Ils ont ensuite pique-niqué devant le siège social de l'aéroport, géré par DASH-L.

Les citoyens réclament le déménagement des écoles de pilotage, qu'ils considèrent responsables du niveau sonore élevé.

À la suite d'une consultation publique menée en mars, un rapport recommandait que les écoles de pilotage respectent certaines périodes de vol pour offrir des moments de répit aux citoyens. Rien n'a encore été fait à ce sujet. Le rapport suggérait également le déménagement d'une des pistes de l'aéroport.

Le conseil de Ville de Longueuil a offert son appui unanime au mouvement citoyen.

Selon le comité anti-pollution des avions Longueuil (CAPA-L), le nombre annuel de mouvements d'avions est passé de 129 000 en 2005 à près de 200 000 en 2009, avec l'arrivée des écoles de pilotage.