La nouvelle femme forte de l'équipe Tremblay se dit rassurée par les révélations du directeur général de Montréal, Claude Léger, qui a dévoilé que 15 enquêtes internes ont mené à des congédiements au sein de l'administration municipale. Diane Lemieux estime que des «gérants d'estrade» seraient mal venus d'y voir le signe d'une corruption généralisée à Montréal.

En entrevue à La Presse, Claude Léger a révélé que 15 enquêtes ont mené à des congédiements au cours des trois dernières années dans l'appareil municipal. Le haut fonctionnaire a aussi indiqué que des employés de la Ville se font fréquemment offrir des cadeaux par « le milieu ».

«Quand on a de l'information claire comme ça, c'est rassuran », a-t-elle indiqué en marge du congrès d'Union Montréal.

Ancienne ministre péquiste, Diane Lemieux, n'est guère surprise par ces révélations. Après tout, dit-elle, la fonction publique de Montréal compte plus de 25 000 employés.

«À partir du moment où il y a des humains, c'est presque inévitable qu'il y ait des dérapages, a-t-elle indiqué. Le plus important, c'est que quand il y a des dérapages, ce soit bien géré par les autorités et c'est ce qui a été fait jusqu'à maintenant.»

Le maire Gérald Tremblay a indiqué qu'il a été mis au courant des 15 enquêtes en question.

«Il y a beaucoup d'enquêtes qui concernent du personnel de la Ville de Montréal, au niveau des services informatiques, au niveau de gestes qui peuvent avoir été posés, a-t-il indiqué. À toutes les fois qu'un geste est posé, je suis informé du congédiement de la personne ou encore