Une simple balade dans le quartier suffit pour réaliser la quantité d'affiches «À louer» placardées sur les immeubles locatifs. Les quelques propriétaires joints ont avoué que les locataires ne se bousculaient pas aux portes depuis l'émeute.

«Bien sûr que c'est plus difficile! Le quartier est pourtant «moins pire» qu'on pense, mais les nouvelles sont plus fortes que la réalité», estime l'agent immobilier Louis Sylvain Pierre, en quête de locataires pour la rue Pascal. «Un jour, 30 ou 40 personnes m'ont joint pour un quatre et demi annoncé sur l'internet. Quand ils ont su que c'était à Montréal-Nord, ils m'ont dit: «Non merci, monsieur.» Les gens ont peur d'aller habiter à Montréal-Nord», observe-t-il.

 

«La rue Pascal est un peu trop chaude pour louer maintenant», confesse cet autre propriétaire, qui demande 540$ pour un grand quatre et demi. À quelques mètres de là, une affiche propose un autre quatre et demi chauffé.

Et libre depuis mai.