Tennis Canada souhaite rénover le stade Uniprix, théâtre de la Coupe Rogers. Le projet de près de 12 millions devra toutefois obtenir l'aval de la Ville et des deux ordres de gouvernement avant de voir le jour.

Des représentants de l'organisme ont rencontré les autorités municipales à la mi-mars pour présenter leur plan. Ils souhaitent à la fois assurer la pérennité du tournoi annuel et améliorer les installations du Centre national de tennis du Canada, où s'entraînent les meilleurs espoirs de 13 à 18 ans au pays.

 

On souhaite en outre construire quatre courts en terre battue, protéger le gazon autour du bâtiment, aménager une nouvelle galerie de presse, agrandir les locaux administratifs et rénover les salons aériens qui accueillent les joueurs et les représentants internationaux.

Tennis Canada dit avoir reçu un accueil favorable de la Ville, de l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et de différents groupes communautaires dans les dernières semaines.

Mais l'organisation doit encore vendre son projet aux gouvernements fédéral et provincial, qui verseraient chacun 4,3 millions selon le plan actuel. Montréal verserait 1,6 million, tout comme Tennis Canada. La facture totale: 11,8 millions.

«À la Ville de Montréal, on nous a dit que le projet avait beaucoup de bon sens, a résumé le porte-parole de Tennis Canada, Louis-Philippe Dorais. Mais maintenant, il reste l'étape du financement.»

Le porte-parole de l'administration Tremblay, Bernard Larin, explique qu'il y a bien eu une rencontre avec les représentants de Tennis Canada. Mais il est encore beaucoup trop tôt pour savoir si le plan ira de l'avant.

«Ils ont fait des demandes que nos services sont en train d'examiner, a-t-il indiqué. Et une fois que nos services auront fait leurs recommandations, ça ira au comité exécutif.»

La Coupe Rogers attire plus de 185 000 spectateurs, selon une étude de la firme CFM Stratégies. Le tournoi génère des retombées économiques de 28 millions.