La Société de transport de Laval est si satisfaite d'un projet-pilote lancé il y a deux ans qu'elle investira plus d'un demi-million pour munir ses autobus de caméras de sécurité.

Le transporteur public a lancé un appel d'offres, la semaine dernière, afin de solliciter les entreprises pour qu'elles lui fournissent des dispositifs de surveillance. Les entrepreneurs ont jusqu'à la fin du mois pour soumettre leurs offres.

 

Ce projet coûtera entre 500 000$ et 600 000$, estime la porte-parole de la STL, Marie-Céline Bourgault. Le ministère des Transports du Québec devrait payer la totalité de la facture.

L'organisme lance ainsi la deuxième étape d'un projet-pilote mis en branle à l'été 2007. La STL avait alors muni de caméras un petit nombre d'autobus. L'objectif était de freiner le vandalisme et d'accroître le sentiment de sécurité des chauffeurs et des passagers.

La mesure avait connu un succès immédiat. «Ça a été assez concluant, affirme Marie-Céline Bourgault. Les usagers ne savent pas quels autobus sont munis de caméras. Donc on pouvait sentir que le nombre de graffitis diminuait.»

Avant le lancement du projet pilote, la STL dépensait chaque année 150 000$ pour effacer les tags, remplacer les vitres usées et nettoyer les autobus vandalisés. Cette facture a fondu de 100 000$ par an depuis, calcule la porte-parole.

À la STM aussi

La STL, qui possède une flotte de 230 véhicules, n'est pas seule à s'intéresser à la vidéosurveillance. Depuis 2005, 50 autobus de la Société de transport de Montréal sont équipés de caméras. Et la STM souhaite en installer dans une partie des nouveaux autobus qu'elle recevra dans les prochaines semaines.