La mairesse de Montréal appelle les décideurs réunis à la COP15 à s’engager en faveur de « changements radicaux » pour la biodiversité.

Valérie Plante dit compter sur la société civile pour faire pression en ce sens pendant la rencontre internationale qui s’ouvre officiellement mercredi.

« On en demande plus à nos décideurs, on en demande plus à celles et ceux qui ont été élus par le peuple pour faire des changements, j’ai envie de vous dire radicaux », a dit la mairesse. « Quand il est question de biodiversité, ce sont des changements radicaux qu’on doit faire. »

Mme Plante s’adressait à un groupe d’une centaine de participants du volet jeunesse de la conférence.

« Continuez à demander à celles et ceux qui ont le pouvoir décisionnel, comme moi, […] de protéger les espaces verts, d’interdire les pesticides, d’interdire le plastique à usage unique de façon généralisée, de planter des arbres, de veiller à réduire les îlots de chaleur, de miser sur le transport collectif plutôt que de construire des autoroutes », a-t-elle continué, citant certains de ses propres engagements.

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et de la Jeunesse de François Legault, était aussi présent à l’évènement. Il a souligné la légitimité pour les jeunes de faire entendre leur voix à l’intérieur des instances de la COP15, comme lundi matin, mais aussi à travers d’éventuelles manifestations.

« C’est très, très sain qu’ils nous mettent cette pression-là, a-t-il dit. Maintenant, comme gouvernement, il faut faire la part des choses. Il faut toujours faire la balance des inconvénients en gardant en tête cette urgence-là. »

Il a dit espérer « que les gens manifestent dans le calme ».