Alors que Montréal s’apprête à accueillir la COP15 sur la protection de la biodiversité, la mairesse Valérie Plante lance un défi aux villes du monde entier pour qu’elles mettent en place leurs propres actions pour préserver les espèces et les écosystèmes.

« Quand on parle de la COP15, bien que ça se passe au niveau des États, […] les villes peuvent aussi poser des gestes extrêmement concrets parce qu’on est sur la ligne de front », a souligné Mme Plante, mercredi, lors de la rencontre du comité exécutif.

Elle donne des exemples de mesures prises par Montréal pour favoriser la biodiversité : acquisition de terrains pour la création du Grand parc de l’Ouest, interdiction des sacs de plastique à usage unique, interdiction de certains pesticides et soutien à la pollinisation.

Elle invite donc les villes de partout à adhérer à l’Engagement de Montréal en mettant en œuvre 15 actions, parmi lesquelles on retrouve l’élimination des déchets plastiques, la réduction de l’utilisation des pesticides, la réduction de la pollution de toutes les sources, l’augmentation de la superficie des espaces verts et bleus et l’amélioration de l’accès à ces espaces, le contrôle des espèces exotiques envahissantes et la conservation des milieux naturels existants grâce à des systèmes de zones protégées.

Selon Mme Plante, les maires de Paris, Milan, Buenos Aires, Barcelone, Freetown et Bogota ont confirmé leur participation à ce défi.

Des discussions au sujet de cet engagement ont commencé entre élus municipaux lors de la rencontre du C40, tenue récemment à Buenos Aires autour du thème du climat, à laquelle a participé Valérie Plante.

« Les villes aussi, on a décidé de s’organiser pour faire valoir l’importance qu’on soit autour de la table lors de ces grandes négociations », a dit la mairesse.

La COP15 pour la protection de la biodiversité réunira, du 7 au 19 décembre, 10 000 à 15 000 délégués de 190 pays. Il n’est cependant pas prévu que des chefs d’État et de gouvernement y participent.