Le projet d’usine de gaz naturel liquéfié de l’entreprise GNL Québec est bel et bien « mort », a confirmé lundi le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

C’est du moins ce qu’il a indiqué au Canada’s National Observer à Sharm el-Sheikh, en Égypte, où il se trouve, en compagnie d’une délégation du Québec, pour participer à la COP27.

Durant la dernière campagne électorale, Radio-Canada avait rapporté que Pierre Fitzgibbon aurait informé le gouvernement fédéral que la Coalition avenir Québec pourrait réétudier le projet GNL Québec, et même l’accélérer, s’il est reconduit au pouvoir le 3 octobre.

Cette question était venue hanter le chef de la CAQ, François Legault, qui avait assuré que la porte était fermée à l’exportation de gaz depuis le Québec.

Devant ces révélations, Pierre Fitzgibbon avait affirmé que « le projet tel qu’il a été présenté » par les promoteurs, et qui avait fait l’objet d’un rapport défavorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), ne verrait pas le jour.

« Pour l’instant, ce n’est pas dans les cartons de rouvrir GNL Québec. Ceci étant dit, c’est aux Allemands, au gouvernement fédéral de dire comment ils vont regarder ça. Le fédéral, je leur ai parlé : allez-vous faire un projet [similaire à GNL Québec] au Nouveau-Brunswick ou ailleurs ? Le gaz naturel, il va s’en consommer pour les 10 à 15 [prochaines années] », avait-il ensuite expliqué, en conférence de presse.

« Est-ce qu’on va participer à ça ? Pour l’instant, la population a été claire. […]. Ça va peut-être changer, on va voir », avait-il ajouté.