(Nations unies) L’ONU et le gouvernement britannique ont annoncé mercredi qu’ils organiseraient le 12 décembre un évènement sur le climat, au jour du cinquième anniversaire de l’accord international de Paris sur le climat.

L’évènement sera co-organisé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le premier ministre britannique, Boris Johnson, et il rassemblera « les dirigeants mondiaux les plus ambitieux sur le climat », selon un communiqué.

Les deux hommes s’exprimeront à ce sujet jeudi lors d’une table ronde où le premier ministre britannique devrait souligner dans une vidéo l’importance de « saisir l’opportunité de reconstruire » un monde meilleur, selon un communiqué du gouvernement.  

« Le Royaume-Uni montrera l’exemple, en mettant l’environnement en haut de son agenda international et en servant de plateforme pour une révolution industrielle verte mondiale », ajoutera-t-il.  

Il n’a pas été confirmé si le sommet de décembre était virtuel.

Les pays participants seront invités à présenter des plans climat actualisés, en amont de la grande conférence de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Glasgow en novembre 2021, la COP 26, qui aurait dû se tenir cette année mais a été reportée à cause de la pandémie.

Dans le cadre de l’accord de Paris, chaque pays fixe ses propres objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais ces objectifs, actuellement insuffisants pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle, doivent être régulièrement revus à la hausse.  

« Nous sommes en pleine urgence climatique, et nous n’avons pas de temps à perdre », a déclaré Antonio Guterres. « La réponse à cette crise existentielle est une action rapide, décisive et plus importante, et une solidarité entre pays ».

En décembre, les États-Unis seront devenus le seul pays de la planète à s’être retirés de l’accord, à la demande du président Donald Trump.  

Mais Joe Biden, son adversaire démocrate pour l’élection présidentielle du 3 novembre, s’est engagé à revenir dans le pacte à son éventuelle prise de fonctions, le 20 janvier 2021, et à faire voter des réformes pour mettre les États-Unis sur la trajectoire d’une neutralité carbone en 2050, même objectif que l’Union européenne et qu’un nombre croissant de pays.