(Québec) La présence dans l’environnement de résidus d’amiante sème l’inquiétude au gouvernement, qui demande au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) de faire enquête.

Le gouvernement veut obtenir un portrait de la situation, afin d’être mieux outillé pour se prononcer sur divers projets reliés à l’utilisation des résidus d’amiante, un produit réputé cancérogène.

Le mandat a été confié au BAPE lundi par le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, à la demande de la ministre de la Santé, Danielle McCann.

Le BAPE devra notamment faire le point sur les connaissances scientifiques pouvant fournir un éclairage sur les répercussions de l’amiante et de ses résidus sur la santé.

Il devra aussi suggérer au gouvernement les façons de disposer de façon sécuritaire des résidus d’amiante présents au Québec.

L’organisme devra remettre son rapport d’ici le 24 juillet 2020.

L’amiante est désormais interdit au Québec, mais il demeure présent sous forme de résidus, à proximité des sites miniers, qu’on pense à Thetford Mines et Asbestos.

Avant 1990, l’amiante était principalement employé pour isoler et insonoriser les immeubles et les maisons, et pour les protéger contre le feu. Les secteurs de l’industrie, du commerce et de la construction l’ont utilisé dans divers produits.

Les résidus miniers d’amiante ont été utilisés notamment comme matériaux de remblai, comme abrasifs d’hiver, dans les infrastructures routières, les emprises ferroviaires et les infrastructures municipales.