Des gens de divers horizons se sont joints aux élèves du secondaire qui manifestent pour une huitième semaine d'affilée pour le climat, vendredi à Montréal, dont l'ex-politicien Thomas Mulcair.

Leur marche est partie cette fois de la Maison du développement durable, où se tenait une conférence de presse annonçant les événements qui seront organisés durant la Semaine de la Terre, du 22 au 27 avril.

Le coup d'envoi sera donné le lundi 22 avril, à Québec, où une immense chaîne humaine encerclera l'Assemblée nationale pour réclamer «des politiques engagées sur des programmes mesurables», a déclaré Thomas Mulcair, qui est président de l'organisme le Jour de la Terre.

Des «messages pour la Terre» écrits par des élèves du primaire et du secondaire seront livrés aux gouvernements provincial et fédéral par le mouvement La Planète s'invite au Parlement, durant la semaine.

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) organise également des événements, dont une «conversation sur l'environnement» avec des députés de l'Assemblée nationale à son siège social, le 25 avril, ainsi que le cabaret politique «À qui la Terre?», le 26 avril, au Medley.

Le groupe derrière la Déclaration d'urgence climatique entend aussi inciter certains médias à «parler de la crise climatique à la hauteur de l'urgence [actuelle]».

La semaine d'activité culminera par une grande manifestation à Montréal, le samedi 27 avril, qui convergera vers le mont Royal ; d'autres manifestations pourraient aussi être organisées ailleurs au Québec.

Le mouvement Pour le futur Mtl, qui est à l'origine de la mobilisation des jeunes du secondaire dans la métropole, manifestera à nouveau le vendredi 26 avril pour ce qui devrait alors être sa 11e manifestation hebdomadaire consécutive.

«Les étudiants nous ont montré qu'ils n'ont pas l'intention de laisser des gouvernements irresponsables gâcher leur avenir, a déclaré François Geoffroy, de La Planète s'invite au Parlement. En tant que parents, c'est maintenant à nous de leur montrer qu'ils n'auront pas à se battre seuls.»