(Ottawa) Une coalition d’organismes de l’industrie pétrolière et gazière, de chambres de commerce et d’associations de fabricants demande la mort du projet de loi fédéral C-69 sur la réforme du processus d’évaluation environnementale.

Depuis que le gouvernement libéral a rejeté la plupart des amendements proposés par le Sénat la semaine dernière, la coalition « Préserver les emplois des Canadiens » n’exige plus de « réparer le projet de loi C-69 », mais plutôt de l’abandonner purement et simplement.

La ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, a déclaré qu’elle retiendrait 99 amendements soumis par les sénateurs, mais elle a rejeté ceux qui, selon elle, auraient rendu facultative la prise en compte de l’impact des grands projets sur les droits des peuples autochtones et sur les changements climatiques.

Le projet de loi modifie le processus fédéral d’évaluation des grands projets nationaux quant à leurs impacts sur l’environnement, l’économie, la santé publique et la société.

Le Sénat doit maintenant décider si le projet de loi du gouvernement devrait être adopté sans tous les amendements qu’il avait proposés, ou si C-69 devrait mourir au feuilleton, laissant le soin à la prochaine législature de déterminer un nouveau processus d’évaluation environnementale.

Ce vote au Sénat est attendu plus tard cette semaine, alors que mardi, le cabinet fédéral doit annoncer s’il approuve, pour la deuxième fois, l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, qui achemine le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta vers la côte Ouest.