Les livraisons de pétrole par l'oléoduc Keystone vont reprendre, a annoncé lundi l'opérateur canadien TransCanada qui a colmaté la fuite sur la conduite apparue il y a deux semaines dans l'État du Dakota du Sud, dans le nord des États-Unis.

«En accord avec les plans de reprise examinés, TransCanada va exploiter l'oléoduc avec une pression réduite» à partir de mardi «pour s'assurer d'une augmentation progressive et sûre du volume de brut transporté à travers les installations», a annoncé l'entreprise dans un communiqué.

Après la fuite des 5000 barils de pétrole qui se sont déversés mi-novembre dans les plaines du Dakota du Sud, TransCanada a présenté «un plan de réparation et de reprise des opérations» auprès des autorités américaines, qui a été approuvé «sans objection», selon l'entreprise.

La fuite avait forcé TransCanada à fermer son oléoduc de 4324 kilomètres de long entre la province canadienne de l'Alberta et les terminaux de brut de Cushing, en Oklahoma, et de Patoka, dans l'Illinois.

Au printemps, Donald Trump avait donné son feu vert à la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL, qui vient augmenter les capacités de l'actuel oléoduc. Pour des critères de protection de l'environnement, l'ancien président Barack Obama avait mis son veto.

Avec Keystone XL, l'objectif de TransCanada est de plus que doubler le débit par rapport à l'oléoduc existant, à 830 000 barils par jour, et aussi de relier plus directement les sites pétroliers de l'Alberta au Texas, dans le sud américain.