La plus récente vente aux enchères d'unités d'émissions de gaz à effet de serre (GES) a permis à Québec d'engranger 24,5 millions même si elle s'est une fois de plus terminée au prix plancher de 11,39 $ par tonne d'émissions.

Au total le gouvernement provincial, qui en était à sa quatrième et dernière enchère pour l'année 2014, a récolté 105 millions grâce à ce processus.

D'après un document diffusé vendredi sur le site du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, les participants ont respectivement acheté 66,2% et 95,3% des crédits pour les unités d'émissions de 2014 et 2017.

Ces crédits sont mis en vente auprès de sociétés visées par le système de plafonnement d'émissions de carbone. Hydro-Québec, Alcoa, Lafarge, Tembec et TransCanada figurent notamment parmi les participants inscrits pour l'enchère d'unités pour 2014 et 2017.

Le système permet aux entreprises qui dépassent leurs émissions allouées d'acheter des crédits. De leur côté, les sociétés qui réduisent leurs émissions peuvent vendre leurs crédits inutilisés.

Les revenus provenant de la vente de permis d'émission de GES constitueront la principale source de financement du plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques.

En Amérique du Nord, le gouvernement de la Californie est le seul à organiser des enchères similaires. Ces deux marchés sont liés depuis le 1er janvier dernier, ce qui permet de tenir des ventes aux enchères communes.