Philippe Couillard défend le silence de l'ancien conseiller politique de Gerry Sklavounos et candidat libéral dans Laurier-Dorion, George Tsantrizos. Ce dernier refuse catégoriquement toutes les demandes d'entrevues des médias nationaux.

« Il n'y a pas de droit constitutionnel à qui que ce soit de répondre à des entrevues. C'est un choix qu'il fait, c'est un choix de type de campagne », a défendu le chef libéral, dimanche, assurant qu'il n'imposait pas le silence à son candidat. 

« Il fait la campagne qu'il désire faire. Il n'a pas d'instruction de notre part, mais qu'il parle davantage aux médias de son coin, moi, je comprends ça et je l'encourage à le faire. Si vous allez le voir, il va répondre à vos questions », a-t-il poursuivi.

Or, il y a quelques jours, La Presse est allée au bureau de campagne de M. Tsantrizos pour solliciter une entrevue. Cette requête a été refusée

« Pas de débat, pas d'entrevue. Nous menons une campagne locale, on ne fera pas de national », nous a répondu son organisatrice de campagne, Doris Demers. 

M. Tsantrizos est bien connu dans sa circonscription. Il a été conseiller politique de l'ex-député libéral Gerry Sklavounos de sa première élection jusqu'au déclenchement de la présente campagne électorale. 

M. Sklavounos a été exclu du caucus de son parti alors que des allégations d'agression sexuelle pesaient contre lui, en octobre 2016. Aucune accusation n'a toutefois été déposée contre lui. Depuis deux ans, il siégeait tout de même comme député indépendant.