Se disant à la tête du « parti de la liberté », Philippe Couillard défend le droit d'Eugenie Bouchard de devenir résidante des Bahamas, un pays considéré comme un paradis fiscal.

« Le Québécois moyen est heureux de voir des concitoyens rayonner dans le monde entier, que ce soit dans le domaine des sports, des arts, etc. [...] Les gens choisissent où ils s'établissent » et ont « l'entière liberté de le faire », a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Québec lundi.

Aucune loi n'empêche ce que la joueuse de tennis a fait, a-t-il fait valoir. « Êtes-vous surpris de voir que je respecte le droit des gens de prendre leurs décisions ? » a-t-il lancé.

« Si c'était inacceptable, je suppose qu'il y aurait une loi pour empêcher les gens de quitter le Québec au moment où ils atteignent un certain revenu. »

L'autre option, ce serait de « mettre les gens en prison pour qu'ils ne puissent pas quitter le Québec, c'est illogique », a-t-il ironisé.

« Je dirige le parti des libertés, a-t-il insisté. J'aime la liberté. Je me battrai pour la liberté de chaque Québécois. »

Certes, du point de vue fiscal, « il faut faire en sorte au Québec d'avoir beaucoup d'attrait pour non seulement ces gens exceptionnels, mais l'ensemble des travailleurs ». Il trouve toutefois « malheureux » que l'on « oublie » une partie de l'équation, à savoir que la politique fiscale du Québec est « juste » et permet de financer différents services qui n'existent pas ailleurs, des « politiques avant-gardistes », comme les services de garde subventionnés.