Québec solidaire a annoncé mardi matin son intention, s'il est porté au pouvoir, d'injecter 7,6 milliards supplémentaires dans le développement des infrastructures de transport collectif.

En point de presse à l'Espace La Fontaine, la porte-parole de la formation de gauche, Manon Massé, a fait valoir que le Québec entrerait ainsi dans «le chantier le plus important depuis la Révolution tranquille».

Après avoir dévoilé la première portion de son cadre financier, Québec solidaire ventile maintenant les dépenses associées à ses engagements électoraux.

Le parti avait déjà fait connaître sa promesse de réduire de moitié le prix du transport en commun, mais il a maintenant révélé son plan pour électrifier le parc automobile de la province avec un système temporaire de bonus-malus. Il pense ainsi pouvoir éliminer les véhicules à essence des routes du Québec d'ici 2050.

Selon les calculs du parti, son plan d'investissement en transport collectif créerait 300 000 emplois d'ici 2030, en plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 48% par rapport à leur niveau de 1990.