Québec solidaire n'est pas un parti montréalais, a martelé le député sortant de Mercier, Amir Khadir, qui a pris part jeudi et vendredi à la Conférence nationale de Solidarité rurale du Québec à La Malbaie, dans Charlevoix.

Vendredi matin, les quelque 200 participants à cette conférence se sont penchés sur le développement des milieux ruraux et sur la capacité des communautés à faire face aux défis des années à venir.

Amir Khadir a profité de cette tribune pour affirmer que bien qu'implantée à Montréal, sa formation avait aussi des racines dans toutes les régions du Québec. Il en a profité pour rappeler les mesures que Québec solidaire compte mettre de l'avant pour soutenir l'agriculture locale et la relève agricole.

En matière de gestion du territoire, Québec solidaire estime que les décisions reviennent donc aux gens qui y habitent et veut établir un nouveau contrat social entre la société québécoise, le monde agricole et le milieu rural afin d'empêcher toute spéculation foncière sur les terres agricoles, entre autres.

En ce qui a trait à la relève agricole, Québec solidaire veut encourager les petites productions diversifiées, soutenir la mise en culture des petites terres, améliorer le soutien financier pour le démarrage d'entreprises agricoles et permettre la propriété collective, de même que modifier la loi pour favoriser le pluralisme syndical. Plusieurs éléments de la plate-forme électorale du parti sont directement tirés des recommandations du rapport de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire (Commission Provost), publié en 2008.

Sur un tout autre sujet, Québec solidaire a aussi dévoilé son engagement à assurer l'accès aux services d'une sage-femme dans toutes les régions du Québec. Le parti souhaite mettre en place un comité de coordination national pour déployer les services.

Le candidat de Québec solidaire dans Lévis, le Dr Yv Bonnier Viger, a précisé que 17 maisons de naissance existent au Québec et sont réparties dans sept régions. Il soutient que la demande est nettement plus importante. Il ajoute que les pratiques des sages-femmes procurent des bienfaits nombreux aux femmes et qu'un accouchement dans une maison de naissance coûte 33 pour cent moins cher qu'un accouchement en milieu hospitalier.