Pauline Marois présente le Parti québécois comme le «parti des régions» mais elle ne se rendra pas dans chacune d'entre elles au cours de la campagne électorale.

La chef péquiste avait pourtant reproché à François Legault de ne pas mettre les pieds dans toutes les régions lors du scrutin de 2012. «Je pense que quelqu'un qui veut devenir premier ministre a le devoir d'aller visiter les Québécois partout où ils sont», affirmait-elle, ajoutant qu'elle se rendait alors dans toutes les régions. Le leader caquiste faisait le plus souvent des allers-retours entre Québec et le 450.

Jusqu'ici, Pauline Marois s'est concentrée dans le même axe. Elle a également fait escale en Estrie, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Elle est, samedi, à Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent. Elle se rendra à Bécancour dimanche pour ensuite passer une semaine dans la grande région de Montréal.

La chef péquiste n'est toujours pas allée en Abitibi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine - des territoires détenus par son parti. En conférence de presse, samedi, elle a reconnu que toutes ces régions ne recevront pas sa visite. «Je vais aller dans plusieurs régions du Québec, et je ne vais pas aller nécessairement dans toutes les régions du Québec. Je vais m'assurer cependant qu'il y ait des candidats ou des membres de mon gouvernement qui aillent dans toutes les régions du Québec», a-t-elle affirmé.

Selon elle, son choix est «pertinent». «Ça démontre la profondeur et la qualité de mon équipe», a-t-elle plaidé, entourée de trois candidats du Bas-Saint-Laurent (Harold Lebel, Michel Lagacé et André Simard), de Denis Trottier (Roberval) et de Gaétan Lelièvre (Gaspé).

Pauline Marois a présenté ses engagements en matière de développement régional, en particulier la mise en oeuvre d'un plan d'action de 675 millions de dollars en trois ans pour le secteur forestier. Ce plan découle du Rendez-vous national de la forêt québécoise, en novembre dernier.