« La question de l'élection demeure la même » au terme du débat des chefs, estime Philippe Couillard. Le chef libéral croit avoir obtenu « la confirmation » que Pauline Marois veut tenir un référendum si elle est reportée au pouvoir.

« Mme Marois est incapable de dire aux Québécois qu'elle ne fera pas de référendum. Au contraire. Elle veut les préparer à être prêts à faire un référendum. C'est bien clair que toute l'énergie du gouvernement qu'elle dirigerait, et on espère que ce ne sera pas le cas, va être employée à préparer les Québécois pour un référendum. On a eu la confirmation », a-t-il soutenu lors d'un bref point de presse en fin de soirée.

Il se défend de mener une campagne de peur. « Vous parlez de brandir (la menace référendaire), mais ce n'est pas moi qui ai levé le poing, c'est M. Péladeau », a-t-il répondu à un journaliste.

Philippe Couillard a qualifié d' « intense » sa première expérience dans un débat des chefs télévisé. Il s'est dit satisfait d'avoir passé ses messages sur la « croissance économique » et la « réduction de la bureaucratie ».

Le ton du débat a été « correct », selon le chef libéral. Il prévenait mardi que Pauline Marois allait « y goûter » si elle remettait en question son intégrité. « Je me suis permis une ou deux interventions assez fermes sur cette question », a-t-il lancé, ajoutant qu'il a été « respectueux » dans ses échanges.