La Fédération des comités de parents du Québec souhaite que les partis politiques prennent l'engagement de choisir les jeunes plutôt que les structures.

Depuis le début de la campagne électorale, plusieurs positions ont été exprimées afin de réduire l'appareil gouvernemental du système de l'éducation. Abolition ou fusion de commissions scolaires ou élimination des directions régionales au ministère de l'Éducation font partie des options sur la table à dessin. Pour Gaston Rioux, directeur général de la Fédération des comités de parents, il ne s'agit que d'un débat de structures, dont l'issue se traduirait par des discussions sur plusieurs mois, voire des années.

Les comités de parents voient se profiler de longues discussions, mais ils sont encore loin des résultats concrets pour accroître les services professionnels dans les classes.

Pourtant, selon M. Rioux, les besoins sont loin d'être comblés dans les écoles au Québec. De nombreux services professionnels sont inaccessibles ou insuffisants parce que les ressources manquent, notamment pour les techniciens en éducation spécialisée, les orthophonistes ou les services psychologiques.

La FCPQ soutient que la réalité dans les écoles a changé ces dernières années. Elle cite le fait que de plus en plus d'élèves en difficultés ont fait leur entrée dans les classes régulières, ce qui se traduit par des défis quotidiens.

Le directeur général croit que les jeunes et l'éducation doivent devenir une priorité pour atteindre les objectifs de prospérité du Québec.

«Tout part de l'éducation! Plus de jeunes diplômés, c'est plus d'emplois, plus de contribuables, plus de gens en santé aussi», a indiqué M. Rioux.

Les comités de parents ont fait parvenir un questionnaire à chaque parti politique qui siégeait à l'Assemblée nationale, à la dissolution de la chambre. Une liste de 10 questions de parents a été soumise et les réponses seront dévoilées sur le site de la FCPQ le 24 mars prochain.