Pierre Karl Péladeau est certes « quelqu'un de connu », mais sa candidature sous la bannière péquiste ne change rien à l'enjeu principal de la campagne, estime Philippe Couillard.

Dimanche, de passage pour la première fois dans la circonscription où il veut se faire élire, Roberval, le chef libéral a tenté de minimiser l'entrée en scène de M. Péladeau. « Toutes les candidatures sont bonnes. Le fait d'être candidat lui-même doit être salué. Maintenant, ça ne change pas la question de la boîte de scrutin », a affirmé M. Couillard. « La candidature, quelle qu'elle soit, ne changera pas fondamentalement le choix qui est devant les Québécois : est-ce que c'est l'économie, la santé, l'emploi, l'éducation ou c'est un référendum », a-t-il ajouté, reprenant une formule abondamment utilisée par son prédécesseur Jean Charest en 2012.

Selon lui, son équipe économique « n'a rien à envier à quiconque ». Il n'a pas voulu se prononcer sur la crédibilité de M. Péladeau en matière d'économie. Mais selon lui, le « message » du candidat dans Saint-Jérôme est le même que celui du PQ : « c'est le référendum avant tout ». « Que ce soit M. Péladeau ou n'importe qui, quelqu'un qui se présente pour le Parti québécois se présente pour séparer le Québec du Canada et avoir un référendum le plus rapidement possible au mépris des conséquences sur l'emploi, l'économie, les familles », a-t-il plaidé.