Le Parti québécois (PQ) se vante d'offrir un trio santé «diversifié», avec un médecin, une pharmacienne et une infirmière.

Pour désengorger le système, «il faut mettre à profit l'expertise et le savoir-faire de différents groupes professionnels», a affirmé Pauline Marois en présentant deux candidates de prestige: Diane Lamarre (Taillon), ex-présidente de l'Ordre des pharmaciens, et Gyslaine Desrosiers (Blainville), ex-présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Le trio est complété par le ministre de la Santé, le docteur Réjean Hébert.

L'approche péquiste n'a pas changé. Mme Marois mise encore sur deux axes pour soigner les gens hors des urgences: «Le développement des soins à domicile [l'assurance autonomie] et la diversification de l'offre de services dans les groupes de médecine familiale.» Mais elle ne peut pas encore utiliser une des clés de cette approche. Le ministre Hébert n'a pas réussi à s'entendre avec les pharmaciens pour leur permettre de donner de nouveaux services, comme prescrire certains médicaments et renouveler des ordonnances afin de libérer les médecins.

«Il y a urgence», a reconnu Mme Lamarre. «Mais les informations qu'on a, c'est que les négociations avancent bien», a-t-elle assuré.

Le PQ a célébré avec 24 heures d'avance la Journée internationale de la femme en dévoilant les candidatures de Mmes Lamarre et Desrosiers, ainsi que celles de quatre Maghrébines qui vont monter au front pour défendre la Charte de la laïcité (Djemila Benhabib, Évelyne Abitbol, Yasmina Chouakri et Leila Mahiout), en plus de l'ex-leader étudiante Martine Desjardins. Quant à la philosophe Louise Mailloux et à la comédienne Sylvie Legault, elles essaieront de ravir Gouin et Mercier à Québec solidaire.