Nicolas Girard, président-directeur général de l'Agence métropolitaine de transport, ne sera pas candidat du Parti québécois (PQ) aux élections générales.

Des collaborateurs de l'ancien député péquiste de Gouin avaient prévenu, il y a un mois, qu'il ne serait pas candidat et qu'il préférait consacrer son temps à sa jeune famille. Une station de radio l'envoyait à l'époque dans la circonscription de Taillon pour remplacer Marie Malavoy, qui devait partir. Mme Malavoy n'est pas partie. Un quotidien envoyait cette semaine M. Girard dans Blainville.

Il y a deux semaines, Simon Prévost, directeur de l'Association des manufacturiers et exportateurs du Québec, avait aussi assuré à La Presse qu'il ne serait pas candidat aux élections. Il est pourtant pressenti dans la circonscription de Montarville, pour le PQ - qui n'a guère de nouveaux candidats économiques à présenter aux élections.

Les discussions avec M. Prévost ne sont pas encore terminées, selon des sources au PQ. Même topo pour l'ex-présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec à l'époque des carrés rouges, Martine Desjardins, pressentie dans Groulx, où le président du PQ, Raymond Archambault, ne se présente pas.

Trio économique au PLQ

Du côté du Parti libéral du Québec, on présente aujourd'hui le trio de candidats économiques - Martin Coiteux, de la Banque du Canada, Jacques Daoust, ancien patron d'Investissement Québec, et surtout Carlos Leitaos, économiste en chef à la Banque Laurentienne.

Au PLQ, on est aussi dans les discussions de dernière minute. Jean-François Garneau, fils de l'ancien ministre libéral Raymond Garneau, pourrait se porter candidat avec Philippe Couillard. Le départ-surprise d'Yvon Marcoux, dans Vaudreuil, est venu donner une marge de manoeuvre.