Comme François Legault, Pauline Marois reconnaît que la Ville de Montréal est difficile à administrer en raison de sa structure. «C'est très lourd, c'est complexe. C'est le résultat des mauvaises décisions du gouvernement libéral, qui est revenu sur un travail que nous avons fait», a-t-elle lancé, en référence aux défusions.

Mais elle ne veut pas revenir en arrière. «Il y a peut-être des améliorations qu'on peut apporter, a-t-elle reconnu. Mais je n'ai pas l'intention de rebrasser les structures, à moins que les gens fassent consensus sur Montréal pour souhaiter ces modifications. À ce moment-là, on travaillera avec eux.»

La chef du Parti québécois a affirmé qu'elle avait des «projets pas mal plus ambitieux pour Montréal» que ceux de la Coalition avenir Québec. Elle a seulement parlé des transports en commun.

M. Legault veut prioriser le train de banlieue. Mme Marois misera-t-elle davantage sur le métro, comme le demandent les maires de Montréal, de Longueuil et de Laval? Elle n'a pas voulu le préciser. Son plan pour Montréal sera dévoilé plus tard durant la campagne.

Hier, la CAQ a promis de «faire le ménage» dans l'administration montréalaise. Son chef veut notamment confier plus de pouvoirs à la ville centre et abolir les 38 postes de conseillers d'arrondissement, mais les partis de l'opposition à la mairie de Montréal ont réagi froidement à ces propositions.

- Avec Martin Croteau