Son «petit doigt» lui dit que le Parti québécois «va être très heureux lundi soir». Et Pauline Marois compte sur son «organisation solide» pour faire sortir le vote et faire mentir les sondeurs.

Dimanche, devant quelques dizaines de militants réunis au local électoral de Jean-Talon, à Québec, la chef péquiste a lancé un appel à la mobilisation en prévision du scrutin.

«C'est vrai que c'est serré, mais rien n'est joué, d'accord? Rien n'est joué, et regardez-moi bien les yeux : rien n'est joué, OK. La différence, elle peut porter sur le fait que nos organisations sont solides et nous permettent de faire sortir le vote», a-t-elle affirmé.

Selon elle, le Parti québécois se distingue des autres formations politiques par la force de son militantisme. Ce facteur «fait en sorte qu'on est prêts à donner plus de temps, plus d'énergie, plus d'efforts. On est bien organisés. Nos comtés sont solides», a-t-elle dit.

La chef péquiste a indiqué à ses militants qu'ils ont une «responsabilité» d'ici lundi soir. «Il faut que vous convainquiez un autre indécis, juste un autre. Et lundi, vous vous assurez (...) d'être ici à l'aurore, vous préparez vos listes et vous faites sortir le vote. C'est ce qui peut, dans certains cas, dans la région de Québec entre autres, faire la différence», a-t-elle soutenu.

Pauline Marois dit avoir des indices lui laissant croire qu'une victoire du Parti québécois est toujours possible. «Mon petit doigt me dit que lundi soir on va être très heureux. Et évidemment, un petit peu plus que mon petit doigt, un certain nombre d'informations me disent que lundi soir on va élire un gouvernement du Parti québécois.»

Plus tard dimanche, elle clôt sa campagne dans sa circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.