La chef péquiste Pauline Marois a affirmé vendredi matin que si son époux, Claude Blanchet, ne faisait pas campagne à ses côtés, il n'en demeurait pas moins très actif dans la circonscription qu'elle représente.

Il n'y a donc pas de lien à établir entre l'absence de M. Blanchet et le «deal» allégué avec la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), a-t-elle affirmé sur les ondes de LCN.

Comme elle l'avait fait quelques heures auparavant, lors du second débat des chefs, elle a d'ailleurs nié l'existence d'une telle entente.

Pauline Marois a rappelé vendredi matin qu'elle avait fait un seul arrêt dans sa circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré depuis le début de la campagne électorale. Claude Blanchet, lui, a été «très, très présent» sur le terrain, a-t-elle précisé.

La première ministre sortante avait martelé jeudi soir, lors du face à face animé par Pierre Bruneau, qu'il n'y avait pas eu de «deal» entre son mari et la FTQ.

«Pourquoi? Parce qu'il y en a une, commission d'enquête sur l'industrie de la construction, et si la FTQ avait voulu faire des pressions sur moi, M. (Michel) Arsenault l'a dit sous serment: «quand je rencontrais Mme Marois, je rencontrais un mur. Un mur de béton'», a-t-elle tranché.