Pauline Marois ne s'est pas engagée à tenir ou non un référendum, mais elle croit avoir «parlé aux Québécois avec (son) coeur» et leur avoir «clarifié» sa position lors du débat.

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«Nous allons déposer un livre blanc sur l'avenir du Québec. Nous aurons le temps d'ouvrir le dialogue, d'ouvrir les échanges. Et lorsque les Québécois sont prêts, s'ils sont prêts, on pourra voir comment on les consulte», a-t-elle rapporté au terme de l'affrontement. 

Elle croit avoir démontré qu'elle ne «bousculera pas les Québécois». Et surtout, espère-t-elle, que «ce n'est pas une élection qui porte sur un référendum, c'est une élection qui porte sur le choix d'un gouvernement». 

«Je crois que ça ne pouvait pas être plus clair. Je l'ai dit à plusieurs reprises et je le redis devant vous. C'est évident que M. Couillard essaie de faire éviter le bilan libéral», a-t-elle accusé. 

Selon la chef du Parti québécois, son principal adversaire voulait faire «dévier le débat» des enjeux éthiques. «Il n'avait pas d'os à ronger à part celui-là», a-t-elle dit. 

Il y a 18 ministres du gouvernement Chartes qui se présentent comme candidats lors de cette élection, a-t-elle rappelé. 

Alors que les sondages démontrent que la majorité des Québécois ne souhaitent pas de référendum, Mme Marois veut recentrer sa campagne sur l'économie, l'éthique et la Charte.